Vous saviez qu’on allait la faire, et Dieu sait que ce n’est pas par plaisir.
L’actualité sonne quelquefois comme une grande partie de pied-balle, avec ses espoirs et ses déceptions – ses lendemains qui déchantent aussi.
Ça commence par quelques tacles réglementaires, l’un contre les distributeurs de documents électoraux, l’autre, plus musclé, contre Apple. L’arbitre finit par prononcer un carton jaune contre la reconnaissance faciale, ce qui n’empêche pas les têtes de classement tentent une remontada contre la défense adverse, à base de lobbying intense. 1-0, 3-1, 3-3 : le match est serré, le suspense intense. On connaît son équipe, mais ça n’empêche pas d’admirer l’autre.
Les commentateurs évoquent le retour de la saison des transferts, qui risquent une fois encore de coûter cher. De gros mouvements en perspective, en particulier du côté de chez Qwant et Boston Dynamics, ou encore au Royaume-Uni puisque c’est désormais permis. Ici comme ailleurs, les chiffres font tourner la tête : 120 millions par-ci, 2,2 milliards par-là – c’est un secteur qui ne connaît pas la crise, si ce n’est peut-être la crise écologique. Si on se prend à rêver du mercato de 2023 voire de 2030, les paillettes ne sauraient dissimuler la face parfois très sombre du système, parfois jusqu’au sein de ses institutions.
Mais déjà l’arbitre sonne la fin du temps réglementaire. On nage toujours en pleine incertitude – que va-t-il se passer…?
Ce qui fait la dureté comme la beauté de ces jeux, c’est que les titres n’y sont jamais acquis. Alors on se dit rendez-vous dans quatre ans pour l’un, dans une semaine pour l’autre !